Lire (ou ne pas lire) l’image médiévale ?
Organisateur(s) : Russo Daniel, Mariaux Pierre-Alain
Centre(s) organisateur(s) : Centre Georges Chevrier-UMR CNRS uB 7366
Référence électronique : Russo Daniel, Mariaux Pierre-Alain (organisateurs), 2017, Lire (ou ne pas lire) l’image médiévale ? [en ligne], journée d’études, Dijon, Université de Bourgogne, disponible sur https://lir3s.u-bourgogne.fr/phonotheque/m-183, page consultée le 05/12/2024
Présentation de la manifestation
À partir de lignes de recherche, à discuter et à affiner, nous travaillons sur trois points plus précisément :
1) Lire l’image, voir l’art ? Ce qui pose la question de savoir si l’on doit voir aussi l’image !
Deux débats sont possibles, entre bien d’autres :
- sur les rapports de l’image avec l’histoire de l’art et celle du connoisseurship ;
- sur les rapports de la lecture de l’image avec la sémiotique, en particulier, pour les approches matérielles autour des marques et des marquages, des traits, du dessin, du geste aussi.
Il s’agirait de faire valoir, alors, le concept de « lecture de l’image » qui ne serait fondé ni sur l’invasion linguistique de la visualité, ni sur le pré carré que s’est attribué l’histoire de l’art, qu’elle s’attribue toujours pour certains, malheureusement.
2) Nous dégageons aussi la notion d’image et les pratiques de sa lecture, depuis les grandes sommes encyclopédiques de la fin du XIXe siècle et du XXe siècle, c’est-à-dire Didron, Cahier, etc., jusqu’à Mâle, Réau, l’abbé Garnier aussi, dans une certaine mesure (et ses rapports avec Jacques Le Goff), jusqu’à l’Encyclopedia of Comparative Iconography. Themes depicted in works of art, éditée par Helene E. Roberts, en deux volumes (Chicago et Londres, 1998), ou encore le récent Routledge Companion to Medieval Iconography (Ashgate, 2017), édité par Colum Hourihane. En relation avec ces travaux, et plus que jamais, nous tenons compte du tournant numérique et des bases de données d’images : ceci conduit à nous demander comment « lire » « l’image médiévale » en connaissant tout ce qui s’est fait, et continue de se faire, dans la lecture de « l’imagerie scientifique », par exemple. Pensons aux études de Charlotte Bigg, notamment.
3) Les passages de l’iconologie à l’iconique, les travaux de Carlo Ginzburg et de Max Imdahl, plus particulièrement ce dernier, avec l’affirmation très forte de « l’évidence des images », de leur « présence ». Nous retrouverons les problématiques ainsi posées et les recherches avancées, lors des visites menées sur sites, le jeudi 12, à Berzé-la-Ville, Brancion, Tournus, Chapaize, le vendredi 13, à Semur-en-Auxois.
Communications
Atelier d’étude sur l’image : Lire (ou ne pas lire) l’image médiévale ? Partie 1 [durée : 113 min.], Collectif
Atelier d’étude sur l’image : Lire (ou ne pas lire) l’image médiévale ? Partie 2 [durée : 98 min.], Collectif
Contact : lir3s[dot]logistique[at]u-bourgogne[dot]fr
Hébergement : LIR3S-UMR 7366 CNRS uB
URL : https://lir3s.u-bourgogne.fr/phonotheque