Musées et patrimoines au Brésil : expériences communautaires et insurgentes
Organisateur(s) : Tornatore Jean-Louis
Centre(s) organisateur(s) : Centre Georges Chevrier-UMR CNRS uB 7366
Référence électronique : Tornatore Jean-Louis (organisateurs), 2019, Musées et patrimoines au Brésil : expériences communautaires et insurgentes [en ligne], journée d’études, Dijon, Université de Bourgogne, disponible sur https://lir3s.u-bourgogne.fr/phonotheque/m-212, page consultée le 02/12/2024
Présentation de la manifestation
Face à la dramatique actualité politique brésilienne, aux conséquences sociales, écologiques et culturelles aujourd’hui incalculables, il n’est pas inutile de souligner la singularité et la richesse des expérimentations en muséologie et patrimoine qui s’y déroulent depuis la fin des années 1980. Hugues de Varine n’a-t-il pas avancé que le Brésil « est un des leaders de la nouvelle muséologie » ? Alors même que la France a tourné le dos depuis longtemps à ce courant novateur, né dans les années soixante de la critique radicale du musée européen, bourgeois, centré sur la collection et les beaux-arts, le mouvement muséologique brésilien a généré des formes originales et plurielles, musées communautaires, indigènes, de rue, de favelasÉ, visant le changement social et développant une fonction politique d’encapacitation des personnes et des collectifs.
À cette première différence de taille entre France et Brésil s’en ajoute une seconde qui tient au lien étroit entre musée et patrimoine pensé par la muséologie sociale, quand des partages divers – mobilier/immobilier, matériel/immatériel –, aux effets neutralisants, différencient les institutions françaises et formatent les approches. Peut-être est-il alors possible d’avancer un troisième contraste, relatif au poids des institutions patrimoniales au regard de leur ancienneté et de la force des traditions qu’elles ont instaurées : la « jeunesse » des institutions brésiliennes favorisant une plus grande labilité de la notion de patrimoine, son appropriation et l’émergence de pratiques « insurgentes » (Castriota).
Cette journée donnera lieu à la présentation de situations singulières qui permettront de faire valoir la singularité des approches et pratiques brésiliennes. Effet direct d’une « mobilité sortante » soutenue par la Région de Bourgogne-Franche-Comté, elle est une première concrétisation d’un partenariat entre l’université de Bourgogne et l’université fédérale de Pelotas (RS) et constitue l’amorce d’un réseau de recherche unissant le Centre Georges Chevrier (université de Bourgogne), le Programme d’études supérieures en mémoires sociales et patrimoine (université fédérale de Pelotas), le Programme de post-graduation en environnement bâti et patrimoine soutenable (université fédérale du Minas Gerais), et l’université fédérale de Goias (Bacharelado en Muséologie et Programme de post-graduation en anthropologie sociale).
Communications
Musées et patrimoines au Brésil : expériences communautaires et insurgentes - Ouverture [durée : 5 min.], Tornatore Jean-Louis
Muséologie sociale au Brésil : origines, politiques publiques et expériences [durée : 43 min.], Duarte Manuelina
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Le programme Points de Mémoire : un essai sur la participation populaire ? [durée : 47 min.], Mazzucchi Ferreira Maria Leticia
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L’ inculturation dans la muséologie brésilienne [durée : 33 min.], Varine Hugues (de)
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Patrimoines insurgents. Esthétisation et résistance culturelle dans le Brésil contemporain [durée : 67 min.], Castriota Leonardo
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Musées et patrimoines au Brésil - Conclusion. Perspectives : insurgences, contre-hégémonie [durée : 23 min.], Tornatore Jean-Louis
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Contact : lir3s[dot]logistique[at]u-bourgogne[dot]fr
Hébergement : LIR3S-UMR 7366 CNRS uB
URL : https://lir3s.u-bourgogne.fr/phonotheque