Le populaire comme adjectif : une affaire de supports ?

Journée d’études organisée à Paris (Centre Sorbonne) le 12/05/2022
Organisateur(s) : Chambarlhac Vincent
Centre(s) organisateur(s) : LIR3S-UMR CNRS uB 7366, Centre d’histoire du XIXe siècle, UR 3550
Référence électronique : Chambarlhac Vincent (organisateurs), 2022, Le populaire comme adjectif : une affaire de supports ? [en ligne], journée d’études, Paris, Centre Sorbonne, disponible sur https://lir3s.u-bourgogne.fr/phonotheque/m-234, page consultée le 23/03/2025
Présentation de la manifestation
Qualifier le populaire dans une perspective d’histoire sociale, politique et culturelle, consiste souvent à interroger des discours et des mobilisations, des lexiques et des sensibilités, du point de vue de leurs initiateurs et de leurs destinataires, entre production, circulation et réception. Mais la part sensible du « populaire » dans les intentions, les effets et les imaginaires peut-elle être dissociée des supports qui en sont les vecteurs de diffusion ? Dans son essai devenu classique, Pour comprendre les médias (1964), le théoricien Marshall Mc Luhan postule sans doute un peu excessivement, mais non sans raison, que « le vrai message, c’est le médium lui-même, c’est-à-dire tout simplement les effets d’un médium sur l’individu ou la société ». Si l’on applique cette remarque aux supports réputés populaires – les éphémères imprimés, l’affiche, le journal, la bande dessinée, la radio, la télévision, etc. –, qui peuvent également être entendus comme des genres (le roman-photo, la comédie, le fait divers, le feuilleton…), comment le populaire se forge-t-il en tant que catégorie ? Que promeut-il, selon quels codes et avec quels horizons d’attente ? Dans la culture de masse qui caractérise les sociétés contemporaines, le populaire des supports présume des publics constitués auxquels on s’adresse, mais ceux-ci sont-ils les seuls à s’emparer de ces supports qui leur passent entre les mains, sous les yeux ou par les oreilles ? La dimension des circulations et des transferts nécessite donc d’être interrogée du point de vue des voies par lesquelles le populaire et ses valeurs sont véhiculés, pour en saisir la portée sociale, les inflexions et les mutations, sans mésestimer les acculturations.
Communications
Introduction : Le « Populaire » comme adjectif, une affaire de supports ? [durée : 20 min.], Tillier Bertrand
Le populaire au service de l’intérêt général ? Expliquer et prôner la vaccination antivariolique dans la presse populaire (Royaume de Sardaigne, 1830-1850) [durée : 23 min.], Omes Marco Emanuele
Images du populaire dans les magazines de mode parisiens, première moitié du XXe siècle Après-midi [durée : 29 min.], Amilitou Effie
« Populariser le musée » : la question de l’éducation populaire au musée dans la revue « Mouseion » [durée : 24 min.], Monnatte Chloé
« Populariser le musée » : la question de l’éducation populaire au musée dans la revue « Mouseion » [durée : 25 min.], Goupil-Lucas-Fontaine Marie
Les supports du populaire chez les Copiaus de Jacques Copeau [durée : 28 min.], Chambarlhac Vincent
Contact : lir3s[dot]logistique[at]u-bourgogne[dot]fr
Hébergement : LIR3S-UMR 7366 CNRS UBE
URL : https://lir3s.u-bourgogne.fr/phonotheque